CAT ♣ CUEILLE LE JOUR.

Messages postés : 3 Date d'inscription : 08/04/2011

catherine marie cécile danceny
« Tel est le charme de la confiante amitié : c'est elle qui fait que vous êtes toujours ce que j'aime le mieux ; mais en vérité, le Chevalier est ce qui me plaît davantage. »

© tumblr

futilités et questionnaire

NOM: danceny. PRÉNOM: catherine cécile marie-louise. AGE: dix-neuf ans. DATE DE NAISSANCE; LIEU DE NAISSANCE: quatorze février 1992 à neuilly sur seine. STATUT SOCIAL: célibataire. STATUT FINANCIER: aisée.PROFESSION/ETUDES: étudiante en philosophie, danseuse et mannequin pour le fun. QUELLES SONT TES CINQ PRINCIPALES QUALITÉS: enjouée, évadée, douée, cultivée, téméraire. QUELS SONT TES CINQ PRINCIPAUX DEFAUTS: défaitiste, asthénique, chétive, misanthrope, secrète.

POURQUOI HABITER A PARIS? : je suis née à neuilly, paris m'a toujours attiré et quitter ma banlieue est bien mieux que d'y rester. la maison familiale ne m'intéressant plus, j'ai préféré prendre un appartement sur paris. puis paris, c'est paris. capitale de la france, capitale de la mode, ville lumière, ville romantique. paris c'est juste une merveille. j'aime découvrir peu à peu les merveilles que cette ville me réserve. ça fait un an que j'y vis et j'ai l'impression d'avoir vu énormément de choses mais pas assez pour la ville qu'est paris. QUE SIGNIFIE PARIS POUR VOUS ? : Paris c'est la ville de tous mes besoins. J'ai l'impression de pouvoir tout vivre dans cette ville, j'ai l'impression de pouvoir tout connaître grâce à elle. J'aime la personnifier, lui donner la vie qu'elle devrait avoir. Si elle était humaine, beaucoup de gens l'aimeraient, je la considérais comme la plus proche de mes amies. L'ENDROIT QUI VOUS MARQUE LE PLUS ? : l'Australie. les côtes australiennes et sa magnifique barrière de corail. j'ai passé un mois de vacances là-bas. un mois de pur bonheur, je m'en souviendrais toute ma vie et s'il y a bien un endroit où j'irais passer des vacances à nouveau, ce sera là-bas. c'est un pays magnifique avec une histoire intéressante. en quelque sorte, l'Australie, ses plages, ses surfeurs, .. c'est 'le pied' ! VOTRE ENDROIT PARISIEN FÉTICHE ? : les Tuileries parce que s'asseoir dans l'herbe, lire un bon bouquin, fermer les yeux, laisser glisser son imagination à travers le rêve, voir les inconnus défilés se souciant peu du monde les entourant, redécouvrir les rires des enfants, rire d'une blague nullissime avec un sœur des plus douces, ça c'est le bonheur. VOTRE PLUS GRAND RÊVE ? : j'ai rêvé de tant de choses. de percer dans la danse, d'aimer jusqu'à en mourir, vivre une tragédie digne des plus grands auteurs, laisser ma vie s'envoler silencieusement et bruyamment à la fois, retrouver certains plaisirs, goûter à la véritable vie, danser à en crever. les rêves se réalisent rarement, j'ai beaucoup de rêves car sans rêve il n'y a plus d'espoir.

Prêtes-moi ta plume

Romance. « tu es spéciale, ensemble, on est plus fort que tout. cède. cède moi, Catherine. » ça avait commencé autour d'une clope, d'un appareil photo, de la danse. rien de plus, rien de moins. pour la suite, ce fut un simple baiser, une simple fleur, une simple phrase. quelques regards, quelques mots, quelques sourires. non. je fais non de la tête. un sourire forcé étire mes lèvres qui se souviennent encore du contact des siennes. non. j'essaye de me faire un tant soit peu taquine malgré le malêtre qui m'habite. « jamais. » si je cédais ? si je me laissais aller à lui. serais-je obligée de répondre à ses je t'aime incessants destinés à l'origine à me faire plonger dans ses filets ? si je cédais, perdrait-il tout intérêt pour ma personne ? sûrement. « je t'en supplie. essaye, cède moi, appartiens moi. je te laisse le choix de décider de la suite. mais je t'en supplie, sois mienne. » sa main sur la mienne me gène, m'empêche de réfléchir. je soupire. j'aimerais le taquiner encore, naturellement. mais sa proposition est bien trop sérieuse pour que je puisse en rire. loin d'une demande en mariage. je n'en ai pas envie. je baisse les yeux. « d'accord. » ai-je bien entendu ? c'est sortit simplement, comme si je n'avais rien contrôlé. il sourit, s'esclaffe de joie. sa main se déplace pour se poser sur ma joue. il s'approche, m'embrasse. j'en profite, m'y investis comme si c'était le dernier. pourtant, ce n'est que le premier qui lui semble vrai. je ferme les yeux. non, non, je ne me vois pas en couple, je ne me vois pas officiellement amoureuse. je ne suis pas prête. je sens cet amour destructeur arriver. lui, jeune homme volage, se glissant dans les lits des demoiselles assoiffées de sexe. moi, jeune femme inconsciente, désespérément misanthrope. je n'aime pas l'humanité, ni sa condition, je n'aime pas la vie. je ne veux pas pourrir la sienne. « arrête. arrête. non. je n'en veux pas, je ne veux pas de nous. » je me lève, je vois flous. je ne pleurerais pas. je tourne les talons, sors de la pièce, de la maison, de son chez lui. voilà, je pleure. du revers

Manipulation. je tiens mon téléphone du bout des doigts. quelques pianotages suffisent à l'appeler. je le porte à mon oreille. « ouais ? » sa voix est endormie, rouillée et suave à la fois. « sors la gonzesse que t'as dans ton lit, je dois te parler en privée. » je l'entends râler, bouger, des pas, une porte se ferme. « Catherine ? » derrière mon téléphone, j'acquiesce. je ne crois pas vraiment ce que je vais faire. mais je suis en colère, j'ai les nerfs à bout. « séduis-la. » je sers les dents. il n'a pas à refuser, il n'en a pas le droit. je la hais, j'ai envie de l'étrangler. « Catherine. ça ne te ressemble pas. » je soupire, il me comprend. ce n'est pas moi, c'est ma haine. « je t'abandonne, j'ai une affaire à régler. » sur son ton, je comprends aussi. voilà, c'est joué. il est capable de tout pour moi. je ne sais trop quoi penser de ça. je laisse tomber mon téléphone sur mon lit, je me laisse tombée aussi. bon dieu, qu'est-ce que je viens de faire ?

son visage est d'une laideur. du moins à cet instant, ses yeux gonflés par les larmes qui ne cessent de couler, ses cernes foncées d'une nuit mouvementée, ses cheveux pourtant coiffés ont l'air malade. et tout ça par ma faute. je lui ai brisé le cœur, enfin, non pas moi. lui, il lui a brisé le cœur. je la regarde, mes larmes montent aussi, mais je ne veux pas jouer les victimes. je suis celle qui a causé tout ce désespoir. elle ne cesse de répéter qu'elle ira mieux, qu'elle s'en fiche. mais elle ment, je le sais, je le sens. ce finale, on l'avait décidé ensemble, lui et moi. mais on n'avait pas prévu qu'elle irait si mal, qu'elle s'accrocherait autant. je n'avais pas prévu que lui s'accrocherait à elle. je la regarde, j'aimerais pouvoir sourire. après tout, mon plan a marché. je lui ai gâché la vie. mais je ne peux pas. mes lèvres ne peuvent pas s'étirer et dessiner un sourire. et tout ça pour un accident. un accident qui semblait fait exprès. un mauvais accident. je l'abandonne à son triste sort, déçue de ma gloire. je n'ai pas envie de rentrer chez moi. ni chez lui, mais j'en suis obligée. pour voir comment lui, il va, comment, lui, il le prend. sa mère me laisse entrer, je ne prends pas la peine de frapper à sa chambre. j'entre, je referme. il est posé sur son lit, à gribouiller sur un cahier. à ma vue, il le range et fuit me regard. je m'approche, m'assoit face à lui. « je ne pensais pas .. » il relève les yeux et daigne enfin croiser mon regard. le sien me fait peur, il est dur, pas comme avant. à mon tour de fuir. « moi non plus. » voilà, c'est finit. je m'avance vers lui et je l'embrasse, doucement, délicatement. adieu.

Deuxième vie. revis, revis, revis, revis, revis, revis. fais toi une nouvelle vie, de nouveaux amis. fais de nouvelles conneries, de nouvelles pitreries. reconstruis ton présent, accepte ton passé, parce que sans ça, ta vie sera nulle et incompréhensible. cherche la raison de ton arrivée. cherche le pourquoi du comment. réfléchis à tes agissements, ne recommence pas les mêmes erreurs. crois en tes croyances. cueille le jour, carpe diem. « cesse de divaguer la naine, tu dois aller en cour ! » je sursaute, lève les yeux pour découvrir ceux de ma sœur, clairs et magnifiques. nous sommes le contraires l'une de l'autre. elle est toute en pulpe, magiquement belle, brune. je suis blonde, bien formée mais pas comme elle. nous n'avons qu'un an de différence, elle est plus vieille que moi et se croit que cela lui donne le droit de m'appeler 'naine'. je me lève, attrape mon sac et me dirige vers la sortie. elle sourit, je la sens sourire dans me dos. cette sœur est parfaite. belle, intelligente, douée, définitivement magique. elle étudie la médecine pour devenir cardiologue. je replonge dans mes réflexions, musique à fond, rêverie lancée. je croise les gens sans m'en soucier. au détour d'une rue, un jeune garçon, collégien ou lycéen, à côté d'une dame d'une trentaine d'année. je les imagine tous les deux vivant une amourette qui choquerait le monde, je l'imagine, elle, professeur de français, lui, jeune cancre accrochée à son professeur dans le plus tendre des secrets. je le vois fantasmer sur elle à longueur de journées, je les vois se rapprocher. « salut Catherine. je voulais de parler de quelque chose. » je regarde la jeune fille à côté de moi, rousse aux yeux vert émeraude. j'acquiesce, l'invitant à me parler. « tu as lu les bouquins de Lévesque ? » et c'est repartit pour un tour.

Et toi, derrière l'écran ?
tu cliques dessus et t'y es :