| | JULIETTE - « make it happen » | |
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Juliette A. Castel
Messages postés : 4 Date d'inscription : 18/04/2011 Age : 34
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| Sujet: JULIETTE - « make it happen » Lun 18 Avr - 14:33 | |
| Juliette Amélia Castel « we all die. the goal isn't to live forever, the goal is to create something that will. » - unknown.© tumblr futilités et questionnaire
NOM: Castel. PRÉNOM: Juliette Amélia. AGE: Vingt-trois ans. DATE DE NAISSANCE; LIEU DE NAISSANCE: Deux mai, Paris. STATUT SOCIAL: Célibataire. STATUT FINANCIER: Moyen. PROFESSION/ETUDES: QUELLES SONT TES CINQ PRINCIPALES QUALITÉS: QUELS SONT TES CINQ PRINCIPAUX DEFAUTS:
POURQUOI HABITER A PARIS? : La véritable question, pour une native de la région, c’est pourquoi habiter ailleurs? La famille, les racines prennent place ici. J’ai évolué selon l’environnement, modeler selon les embûches du décor, selon les partenaires et les ennemis que j’ai croisé sur mon chemin. Tout ce que je connais est ici, et autant l’ailleurs m’attire, autant il me terrifie. Alors mes pieds s’enfoncent un peu plus dans ma terre natale, là où mon cœur bat sereinement. QUE SIGNIFIE PARIS POUR VOUS ? : Les souvenirs m’inondent. À marcher dans les rues les plus banales de la ville, à savourer des fromages d’un restaurant luxueux. Ça n’a rien d’extravagant, de s’aventurer dans des ruelles, de déguster des produits laitiers. Ce qui amplifie l’émotion et l’amour pour Paris, c’est le sentiment d’attachement. Ces bribes de mémoire qui surgissent sans logique, ses lieux sans éclat qui brillent pourtant à mes yeux. Chaque séquence de ma vie y a pris lieu, avec ses bons et ses mauvais souvenirs. Paris c’est un berceau qui m’a accueilli, une tombe qui me recevra. L'ENDROIT QUI VOUS MARQUE LE PLUS ? : J’adore prendre place à proximité de la foule, sur un banc de plastique détérioré et barbouillé de la garre. Le dos courbé, le regard perdu sur les aiguilles qui défilent lentement, pour contraster avec la foule qui se précipite, se bouscule aux portes qui se referment nonchalamment devant des visages déçus. L’indifférence de tout le monde, le brouhaha du silence souterrain. Le temps s’écoule, la rotation des gens est ahurissante. Et je reste là, un genou replié contre ma poitrine, le rythme cardiaque accéléré du spectacle assommant qui s’offre à moi. Les sens en alerte, mes iris se dilatent dans la lumière artificielle des lieux, les oreilles ouvertes aux grincements des rails, la peau frissonnante des courants d’air qui circulent sans logique. Mes pensées errent, se perdent contre les publicités qui ornent les murs, croisent des visages qui ne sont qu’une pièce du puzzle, une seule fourmi dans l’immense fourmilière qui traverse Paris du plus profond de ses entrailles… VOTRE ENDROIT PARISIEN FÉTICHE ? : Je traverse souvent le cimetière du Père-Lachaise, mes pieds frôlant le sol rocailleux, la tête levée sur les pierres tombales qui s’enlignent avec monotonie, mais élégance. Les mains au creux des poches, j’inspire silencieusement, à fixer des visages, des touristes principalement. Des gens qui visitent le pays, visite la ville, s’acharne sur l’avant plutôt que le présent. Je respecte leur choix, savourant les pétillements de couleur des quelques bouquets laissés aléatoirement sur des tombes. Je ne les connais pas, mes lèvres se pincent de cette pensée. L’espace d’un moment, durant la traversée du cimetière, je prie Dieu. Pas pour lui demander quoi que ce soit, pas parce que je suis une très grande croyante. Simplement pour le remercier de ne pas m’avoir mis face à un deuil, de ne pas avoir arraché la vie à ces gens si précieux qui m’entourent… VOTRE PLUS GRAND RÊVE ? : underco.
Et toi, derrière l'écran ? - tu cliques dessus et t'y es :
PRENOM OU PREUDO: Clang. AGE: Vingt-et-un ans. QUE PENSES-TU DU FORUM ?: L'inscription veut tout dire, (a). COMMENT AS-TU EU L'ADRESSE ?: Bazzart. AS-TU DES SUGGESTIONS, DES REMARQUES, OU AUTRE ?: Moi aussi j'aime bien les patates. De préférence, avec du beurre, (a). AVATAR CHOISI: Heather Morris. UN DERNIER PETIT MOT: J'me suis inscrite un lundi, ce qui n'est pas très intelligent, puisque j'ai une semaine surchargée de cours qui m'attend, mais j'ai pas pu résister... J'suis pardonnée?!
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Dernière édition par Juliette A. Castel le Lun 25 Avr - 14:05, édité 5 fois | |
| | | Juliette A. Castel
Messages postés : 4 Date d'inscription : 18/04/2011 Age : 34
CARTE D'IDENTITÉ Notes: Statut civil:
| Sujet: Re: JULIETTE - « make it happen » Lun 18 Avr - 14:33 | |
| Prêtes-moi ta plume Étendue sur le dos, les paumes moites apposées contre mon abdomen qui s’élève et descend abruptement au rythme de mes respirations, j’observe un plafond monotone. Un goût amer perdure encore au creux de ma gorge, conséquence d’alcool trop rapidement ingéré. Les sueurs froides qui m’inondent la nuque et perlent mon front ne sont que la résultante de cette impression de tournis. Tout est fixe, sauf moi. Un malaise grandit au creux de mon estomac, un frisson me traverse l’échine. Je me sens mal. Physiquement. D’un mal qui me gruge pourtant de l’intérieur depuis trop longtemps. L’alcool décuple mes sensations; cette dépression envahissante, cette tristesse assommante, cette fatigue inexpliquée. Seule, sur un matelas inconnu, je récapitule ma vie et les merdes qui la composent. ______ J’avais sept ans à l’époque. Un souvenir plus puissant que les autres, l’erreur de ma vie. La table luit sous les rayons du soleil qui traversent machinalement la fenêtre. Mes amis s’agitent, les regards pétillants, ces cônes ridicules d’attachés sur la tête. Je suis là, quelque part, au travers de la foule, à fixer leurs émotions alors que mes traits sont figés. Ils n’entendent pas, déconcentrés par le brouhaha de leurs propres cris, de ces rires qui me crispent la mâchoire. Une dispute règne au loin, sur un sujet quelconque, sur un ton presque habituel à mes oreilles. Le son est étouffé par un mur qui ne me protège pourtant pas, les tripes serrées d’une malaise soudain. J’en avais l’habitude, mais je ne m’y faisais toujours pas. Leurs pas s’approchent, les masques s’enfilent alors qu’ils oublient cette dispute antérieure qui perdure dans mon crâne. Ma mère transporte le gâteau, mon père sur ses talons avec le briquet. Mes amis sont émerveillés, je suis impatiente. L’assiette s’étale devant moi, les chandelles se consument et si j’avais su, je les aurais laissé fondre. Jusqu’à ce qu’elles s’éteignent devant moi et que la fumée emporte ce souhait que je n’aurais jamais dû demander. Je souffle les bougies avec énergie, l’espoir encore accessible. La formulation bien fondée au creux de ma tête, les sept petits lampions s’étaient transformés en filament de fumée alors que la petite voix dans mon crâne, répétait ce vœu unique pour mon septième anniversaire.
« J’voudrais qu’on soit heureux ! J’voudrais qu’on soit heureux ! »
Mais j’étais naïve, inconsciente. J’avais fait deux erreurs monumentales dans cette phrase à six mots. Histoire d’obtenir vraiment la pensée qui me hantait l’esprit depuis que le gâteau illuminé avait pris place dans mon champ de vision, j’aurais dû terminer ma phrase par un « ensemble ». Mais je ne réalisais pas que l’option s’offrait à moi. Que ma mère oublierait bien vite mon père dans les bras de dizaines d’hommes trop jeunes. Que mon père mettrait un plus long moment avant de passer à autre chose, mais qu’une fois l’épisode Meredith mis de côté, la prochaine femme à entrer dans sa vie le comblerait bien mieux. Que je resterais coincée entre les deux, malheureuse de n’avoir plus jamais de bonheur partagé à trois. Nous trois, papa, maman et moi. Et c’était ça la seconde erreur. Oublier que « on » exclut la personne qui parle. Ce vœu mal formulé, avait littéralement gâché ma vie. _____ Je déglutis difficilement, penchant ma tête contre le matelas qui n’a rien de réconfortant. Un sourire de malaise perdure sur mes lèvres alors que le souvenir s’estompe. Ma tête est douloureuse, mon pouls faisant écho contre mes tympans. Je ferme les yeux, bien loin de m'apaiser ou de ralentir cette impression de mouvement de mon corps. J'expire bruyamment, pour chasser cette étape misérable de ma vie, réalisant que c'était du passé. Bien loin, terrer quelque part. Beaucoup moins frais que cette lettre, au discours long, mais pourtant si vide de sens, de contenu. _____
Dernière édition par Juliette A. Castel le Lun 25 Avr - 14:04, édité 5 fois
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| | | E. Maelys Monroe
Messages postés : 34 Date d'inscription : 08/04/2011 Localisation : tes rêves. L'élu de ton coeur : elle. Mood : massacrante.
| | | | Jules D. De Lauretis
Messages postés : 703 Date d'inscription : 11/02/2011 Localisation : dans un champs en bordure de la Tour Eiffel... L'élu de ton coeur : Mon dernier Prada ? Où alors celui de la fille dans lequel j'ai vomi dedans... Mood : funny
CARTE D'IDENTITÉ Notes: Statut civil: libertin ça tiens du quotidien
| Sujet: Re: JULIETTE - « make it happen » Dim 24 Avr - 23:30 | |
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| | | Juliette A. Castel
Messages postés : 4 Date d'inscription : 18/04/2011 Age : 34
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| Sujet: Re: JULIETTE - « make it happen » Lun 25 Avr - 14:07 | |
| Merci! | |
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| Sujet: Re: JULIETTE - « make it happen » | |
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| | | | JULIETTE - « make it happen » | |
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